COTE D'IVOIRE : APPEL : LA CPI DOIT LIBERER LAURENT GBAGBO
Le principal argument pour justifier l'existence de la Cour Pénale Internationale (CPI) est que "des Etats ou des Continents sont incapables de juger les crimes contre l'humanité commis par leurs Présidents ou Monarques".
Ce prétexte vient d'être démasqué par le jugement au Sénégal d'un tribunal africain qui vient de condamner pour "crime contre l'humanité" le tortionnaire assassin françafricain Hissène Habré.
Dans le cas de Hissène Habré les accusations des victimes Tchadiennes qui ont saisi le tribunal africain, les témoins, les éléments à charge ont été suffisament et effectivement prouvés justifiant à la fois le procès et le verdict.
C'est le contraire dans le cas de Laurent Gbagbo et ses co-détenus Ivoiriens à la Haye par la CPI.
Pour faire face aux critiques l'accusant d'être un tribunal qui pratique le ''deux poids deux mesures" en ne jugeant que des "présidents africains", la CPI a nommé une procureure africaine, ex-ministre de la justice de Gambie.
Ensuite l'accusation grave de crimes contre l'humanité visant l'ex-président de la Côte d'Ivoire et ses co-détenus s'est embourbée dans la fabrication de prétendues preuves avec des "victimes", des "témoins", "des experts indépendants" et des "vidéos" qui relèvent manifestement de ce qu'on appelle en droit de "faux et usage de faux".
Puis, ce qui est un comble, les accusations "d'anti-français" (on se demande pourquoi le Front National et ses candidats ne sont pas à la CPI pour négrophobie, arabophobie, rromophobie, islamophobie anti-immigrée?!), "chefs de milices" (alors que tout le monde sait que ce sont les "rebelles" armés de l'actuel Président qui ont attaqué leur propre pays), ne peuvent cacher le fait mondialement connu que c'est l'armée Française qui a fait capturer, à la manière des négriers esclavagistes d'antan, l'ex-président Laurent Gbagbo.
Enfin comme l'a rappelé le président Laurent Gbagbo à ses juges de la CPI, il est le SEUL dans la crise électorale ivoirienne à avoir demandé DE RECOMPTER LES BULLETINS, ce qui aurait certainement empêché l'intervention militaire française si Ouattara et Bédié (le vrai père du racisme ivoiritaire) l'avaient accepté.
Il apparaît clairement à tous que ce procès est une parodie de justice, celle des vainqueurs qui sont arrivés au pouvoir sur les chars et avec les bombes de l'impérialisme français, ingérence néocoloniale qu'aucun rapport d'ONG, ni média, ni condamnation judiciaire de la CPI ne peut camoufler.
Les accusés Ivoiriens de ce procès contrebandier des faits et de la vérité seront tôt ou tard, comme l'ont été Mandela et les siens, acquittés par l'histoire.
Aujourd'hui au vu des dangers qui planent sur la Côte d'Ivoire et son peuple dont l'une des manifestations sont ces mutineries régulières de soldats, c'est une mobilisation panafricaine et internationaliste qui doit déboucher sur l'acte de salubrité publique que sera la liberté pour les détenus Ivoiriens de la CPI. Ce soi-disant procès n'est ni crédible, ni justifié, ni acceptable. La comédie judiciaire de la CPI doit cesser.
Juin 2017
COLLECTIF AFRIQUE – CA –
FRONT UNI DE L'IMMIGRATION ET DES QUARTIERS POPULAIRES – FUIQP -