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Discours d'Alfred NZO, Secrétaire général du Congrès National Africain (A.N.C.) et de Joe SLOVO Président du Parti Communiste Sud-Africain (S.A.C.P.) au Meeting du 65?Anniversaire du 65e anniversaire du Parti Communiste Sud-Africain Londres-30 Juillet 198

PARTI COMMUNISTE SUD-AFRICAIN (S.A.C.P) - CONGRES NATIONAL AFRICAIN ( A.N.C.)

 

UNE ALLIANCE FORGEE DANS LA LUTTE

 

Discours d'Alfred NZO, Secrétaire général du Congrès National Africain (A.N.C.) et de Joe SLOVO Président du Parti Communiste Sud-Africain (S.A.C.P.) au Meeting du 65?Anniversaire du 65e anniversaire du Parti Communiste Sud-Africain

Londres-30 Juillet 1986

 

Message du Comité exécutif national du Congrès National Africain (A.N.C.) prononcé par le Secrétaire général, Alfred NZO,

 

Londres-30 juillet 1986

 

Camarade président,

Camarade président du Parti Communiste Sud-Africain,

Camarades et amis,

 

C'est pour nous un grand plaisir de transmettre les vœux fraternels du Comité Exécutif  National et de l'ensemble des membres du Congrès National Africain à ce meeting de commémoration du 65e anniversaire du Parti  Communiste Sud-Africain. En ce jour, nous félicitons  le Comité central  et tous les membres du Parti Communiste Sud-Africain et nous  saluons l'importante  contribution qu'eux et leur parti ont apporté durant 65 ans à la lutte commune pour l'émancipation nationale et sociale de notre peuple. L'anniversaire  de votre parti  a lieu un moment où des événements d'une très grande signification historique se déroule dans notre pays, l'Afrique du Sud.  Franchissant les barrières étouffantes de l'illégalité, imposée  par le régime  fasciste de l'apartheid, l'ANC et le SACP se  dressent comme des porte-drapeau intraitable marchant la tête  des troupes de militants du mouvement démocratique à travers toute  l'Afrique-du-Sud. Les bannières de nos deux organisations flottent continuellement comme un défi à la tête des  troupes révolutionnaires et  proclament la chute imminente du régime de l'apartheid détesté et mourant. La lutte en Afrique-du-Sud continue à se développer.

 

La crise générale à laquelle est confrontée le régime de l'apartheid s'approfondit sans arrêt. Le jour  de la libération s'approche. Pourtant, camarades, parce que notre ennemi commun  réalise que notre victoire est en vue, la période à venir verra le conflit s'intensifier entre les forces de progrès et de  réaction, un conflit qui sera  très coûteux en vies humaines. Pendant  la période d'épreuves qui nous attend, nous sommes certains que l'expérience que le Parti communiste sud-africain a accumulé et la maturité qu'il a atteint seront  d'un grand secours pour notre large  mouvement de libération nationale. Importante composante  de ce mouvement, le Parti communiste Sud-Africain est appelé à augmenter sa contribution la cause commune alors que nous marchons côte à côte  pour détruire  le système de l'apartheid et le gouvernement de la minorité blanche. Camarades la domination impérialiste sur notre pays  a produit  l'un des  systèmes sociaux les plus horribles que l'humanité ait jamais connus.

 

Ce n'est pas un  hasard si l'apartheid, comme le nazisme, a été considéré et dénoncé solennellement comme un crime conte l'humanité. Ce système, comme le nazisme, défend la théorie de la pratique de la négation de l'humanité d'un peuple tout entier. Ce qui  se traduit par la  perpétuation quotidienne du crime de génocide contre notre peuple. La lutte à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afrique du Sud pour détruire  ce système a conduit l'action des millions  de personnes de races, de nationalités, de  classes différentes et de tous âges,  d'idéologies et de  convictions  politiques et religieuse différentes. Le Congrès  national africain est fier de la contribution qu'il a fournie pour la réalisation de ce très remarquable front uni contre  le racisme et l'action, aussi bien  dans le pays  qu'à l'extérieur.

 

Face ce front , on trouve  quelques uns des éléments les plus  réactionnaires de la politique internationale, comprenant les racistes de toutes  catégories, les néo- nazis et ceux qui recherchent l'hégémonie impérialiste mondiale. Comme nous  approchons du but, ces forces ( dont bien entendu le régime de Botha lui même) travaillent avec plus de fébrilité. Ils veulent saper  et briser cette unité pour immobiliser autant de forces antiraciste que possible, réduire l'isolement international du régime de l'apartheid et affaiblir notre mouvement en divisant et coupant ses liens avec l'Union Soviétique et les autres pays socialistes.

            Comme  le fit son père  nazi, le régime de Pretoria soutenu par des alliés qui lui  font écho, compte sur l'utilisation de l'anti-communisme, sa principale arme  idéologique. Le but des attaques de ceux qui cherchent à nous maintenir en servitude est aujourd'hui axé sur le rôle et la position du SACP. dans  la lutte Sud-africaine, sur l'extension et la profondeur de l'influence des communistes dans l'ANC;- ils se concentrent sur la question de la question de l'indépendance du Congrès National Africain ( A.N.C.); ils mettent en question notre direction  réelle, l'honnêteté de nos déclarations publiques sur nos intentions, de notre politique et de notre programme.

 

Cette contre-offensive est allée si loin qu'on a publié des études détaillées qui prétendent établir la position de chacun des membres de la direction de l'ANC, chacun d'entre nous, dirigeants de l'ANC, se trouve sommé avec  une grande insistance, d'expliquer si nous sommes ou non membres du Parti Communiste.

 

De nombreux  démocrates sud-africain ont été confronté à cette question  au début des années 50. Aux termes de la ''loi sur la répression du communisme '', des personnes étaient obligées de se déclarer adversaires du communisme ou devaient affronter les conséquences : mise à l'index et interdiction d'être cité par les mass-médias. Ce  n'est pas du tout  par hasard que ces faits ont eu lieu en Afrique-du-sud au moment même où le Mc Carthysme aux Etats-Unis et aussi la guerre froide avaient atteint le sommet ; c'est révélateur quant à ce  qui se passe aujourd'hui. Tout cela alimenté par un anti-communisme hystérique et enragé.

 

Alors, que la ''loi sur la répression du communisme'' était voté en 1950, le souvenir de la tyrannie nazie était  toujours vivant  dans l'esprit de notre  peuple. Quand on leur demanda d'acheter une liberté limitée en dénonçant le communisme, tout  les véritables  démocrates  africains refusèrent. Ils refusèrent parce qu'il se souvenaient que la dénonciation des communistes, la persécution et le meurtre des communistes seraient un prélude la  répression de notre mouvement démocratique tout entier. Aujourd'hui nous sommes encore sur cette position.

Des membres de notre Comité exécutif national ont été désignés pour être assassinés. Selon  les plans de l'ennemi, on dira qu'ils ont été tués par des nationalistes anti-communistes appartenant à notre mouvement. L'espoir que les forces de la réaction entretiennent, c'est que s'ils peuvent faire  accréditer cette histoire, ils peuvent aussi persuader l'ensemble de l'humanité d'accepter comme légitime une compagne intensifiée de terreur contre le mouvement de libération nationale de notre pays. La  dernière déclaration du Président des Etats-Unis, Ronald Reagan, est de fait pour le régime de Botha un encouragement à s'employer anéantir le Congrès National Africain.

 

Comme nous le savons, les services  spéciaux  des Etats-Unis ainsi que ceux de la Grande Bretagne et d'autres pays impérialistes, y compris Israël sioniste, fournissent au régime de Pretoria les informations dont il a besoin  pour mener  bien des opérations de meurtre, bien organisées et exécutées avec précision contre des dirigeants du Congrès National Africain. Avec en arrière plan comme scénario, le régime de Botha offrant un ''rameau d'olivier'' à ceux , à l'intérieur des rangs du Congrès National Africain, qu'il  considère comme des nationalistes modérés, en leur demandant de revenir en Afrique-du -Sud pour participer au processus constitutionnel progressif qui doit aboutir la solution du problème sud-africain selon ses propres conditions. Il n'est pas nécessaire  de répéter ici que ces manœuvres réactionnaires de division n'aboutiront pas. Le Congrès National Africain est solidement uni, ainsi que l'a démontré amplement la seconde conférence consultative  nationale qui s'est  tenue l'année dernière en Zambie.

 

On ne pourra d'aucune manière persuader l'ANC de rompre son alliance avec le Parti Communiste Sud-Africain car l'histoire de notre lutte a indéniablement  démontré que c'est  cette unité inaltérable de toutes les forces démocratiques progressistes qui mobilisera avec succès et ralliera l'ensemble des masses opprimées de notre peuple pour détruire rapidement le régime détesté de l'apartheid. Il est utile de rappeler ici, la déclaration de notre Président, le  camarade O.R. Tambo, qui, à l'occasion du 60ème anniversaire du Parti Communiste Sud-Africain, a affirmé en se référant à son alliance avec l'ANC, que ''celle-ci n'est pas simplement une alliance de papier, établie lors des conférences et concrétsée par la signature de documents représentants seulement l'accord des dirigeants. Notre alliance est un organisme vivant qui a grandi avec la lutte.

 Chers camarades,

 

Le Congrès National Africain est une armée engagée dans le mouvement anti-impérialiste mondial. Si elle devait se dresser comme elle le fit en 1936, nous  défendrions la République Espagnole. Si elle devait éclater à nouveau, nous soutiendrions la lutte du peuple Vietnamien contre l'agression des Etats-Unis.

 

Aujourd'hui, nous devons défendre le peuple Palestinien comme nous défendons ceux de Namibie sous la  la direction de notre alliée, la SWAPO, du Nicaragua, du Salvador, du Timor-Oriental, d'Afghanistan, du Mozambique et d'Angola.

 

Nous devons dénoncer l'invasion de la Grenade comme nous devons condamner les attaques contre la Libye et condamner avec encore plus de véhémence l'agression sud-africaine soutenus par l'impérialisme contre les Etats Africains de la Ligne de Front. Auto- détermination nationale et indépendance, droit de chaque individu la liberté, égalité dans le peuple, tout ceci appelle notre condamnation de toute tentative pour limiter cette liberté. L'humanité a droit à la paix et la vie. Ce droit doit être  défendu par tout ceux qui s'opposent à la politique belliqueuse de l'impérialisme international, et d'abord et avant tout de l'impérialisme américain.

 

Camarades, le Congrès National Africain continuera à défendre les droits de tout  Sud-africain qui décide d'adhérer au Parti Communiste Sud-Africain. Nous respectons également le droit  de n'importe de nos compatriotes à adhérer à un parti de son choix si ce parti n'est pas un moyen de propagation du racisme et du fascisme. Nos perspectives démocratiques nous imposent ces obligations. Ainsi confronté à un ennemi commun, nous devons maintenir nos relations avec le S.A.C.P. et toute formation politique ou non qui lutte authentiquement pour mettre fin au régime d'apartheid et qui lutte dans le combat pour la victoire d'une Afrique-du-Sud unie, démocratique et non raciste. Prendre une autre position serait condamner à l'échec de la lutte même que l'ANC mène pour la réalisation  de ces objectifs. En réalité, camarades, nous devons continuer à travailler pour inciter tous les groupes nationaux et toutes les forces sociales de notre pays à rejoindre la lutte pour détruire le régime d'apartheid. Nous voulons que la classe ouvrière prenne part à cette lutte comme force dirigeante mais nous cherchons aussi à faire en sorte que les capitalistes, eux aussi, agissent  contre le régime d'oppression nationale de l'apartheid. Les croyants et les athées doivent se donner la main pour combattre l'ennemi commun. Par leur participation à la lutte, toutes ces forces se mettent en position de participer aussi la détermination de l'avenir de notre pays.

 

Ce qui - nous l'avons dit - terrorise ceux qui sont opposés à notre libération, y compris certains de ceux  qui se proclament fièrement démocrates. Le fait  est que  l'impérialisme s'oppose à l'ordre démocratique en Afrique-du-Sud. La démocratie effraie l'impérialisme parce qu'il ne veut pas  que notre peuple puisse dans sa totalité choisir son destin. L'impérialisme cherche à faire en sorte que son  représentant local en Afrique du Sud, le régime de Botha, continue à faire la loi en son nom et dans  l'intérêt des forces de la réaction internationale.

 

Il est assez évident que pour réaliser cet objectif nos adversaires doivent détruire l'ANC, ses alliés et le mouvement démocratique dans son ensemble. Les révélations récentes, concernant le fait que les services secrets des Etat-Unis et de la Grande -Bretagne ont transmis des informations sur l'ANC à leurs confrères sud-africains, ne sont pas une surprise. Le fait même de l'existence d'une alliance contre la démocratie en Afrique-du-Sud exige que cette forme de coopération, et d'autres, doit exister entre le régime fasciste de Pretoria et les forces étatiques droitières des pays occidentaux quelles que soient leurs prétentions démocratiques.

 

Il y a cinquante ans, il a fallu une pression des masses pour contraindre les groupes dirigeants de cette région à rompre leur relations avec les hitlériens. Churchill, Roosevelt et de Gaulle ont émergé comme des géants parce qu'ils sont montés sur les épaules de millions de Britanniques, Américains et Français qui ne voulaient pas accepter le nazisme. Aujourd'hui, les peuples de ces pays et d'autres comme la RFA et le Japon sont appelés une fois de plus à briser l'alliance immorale que leurs gouvernements ont établi avec le rejeton du nazisme en Afrique-du-Sud. 

 

Chers amis, c'est le devoir de tous ceux qui détestent l'apartheid, le racisme, l'oppression nationale, l'agression et la guerre de se joindre à nous pour lutter contre ce système. Cela n'implique en aucune manière que ces forces aient le droit  de transformer la nature de notre mouvement ou de définir ses objectifs. Aussi nous rejetons totalement l'attitude de l'administration Reagan et nous nous opposerons toujours à ses efforts de remodelage de l'ANC pour en faire une organisation conforme ses désirs, un produit satisfaisant pour les gouvernements alliés au régime de Botha et qui ne serait plus un instrument forgé par notre peuple pour réaliser ses aspirations fondamentales. De même, nous continuerons rejeter tous les efforts pour nous  imposer une définition de la démocratie qui établisse avec solidité le racisme et l'exploitation continue de notre peuple. Parler du droit de la minorité blanche, c'est  propager un principe anti démocratique. Le gouvernement de notre Etat démocratique unitaire et non raciste sera basé sur la volonté de notre peuple selon le principe '' un homme,une voix'' . Diviser  la population de l'Afrique-du-Sud  selon des considérations raciales ou ethnique et mettre en avant la perspective  d'une fédération entre les différentes entités, c'est chercher à perpétuer l'apartheid et refuser à notre peuple un système démocratique. Remettre en question le droit de notre peuple à partager les richesses de notre pays, c'est restreindre nos droits démocratiques et  préparer une situation dans laquelle il sera totalement impossible de changer  les conditions d'existence matérielle de millions de personnes. Remettre ce droit en question, c'est chercher à créer les circonstances qui empêcherons l'égalité de notre peuple tout entier, noirs et blancs.

 

Camarades; les masses de notre peuple sont, par millions, engagées dans la lutte précisément  pour réaliser ces objectifs. Cette lutte n'a pas seulement plongé la classe dirigeante de notre pays  dans une  fantastique crise générale dont il lui est de plus en plus difficile de sortir; mais cette lutte  augmente continuellement  les rangs de ses  alliés que ce soit  à l'intérieur de l'Afrique du Sud ou au niveau  international. Aucun état d'urgence, aucun massacre, aucun assassinat, aucune arrestation ou détention n'arrêtera  le mouvement en avant vers le transfert du pouvoir au peuple. Trois siècles et demi d'impérialisme arrivent maintenant à leur terme. Les  premiers éléments du pouvoir du peuple commencent déjà à émerger grâce aux énormes sacrifices que notre peuple consent pour établir un ordre démocratique dans notre pays.

 

Le mouvement démocratique qui dirige l'assaut de notre peuple  contre l'apartheid s'est considérablement  développé en ce qui concerne  la participation  des masses. Mais ce qui est plus important encore, il a complètement  digéré les leçons nécessaires à la défense et la  protection de ses formations politiques clandestines qui constituent le fondement de la  poussée en avant  de notre  peuple. Cette unité indestructible  et la capacité croissante de ce mouvement sont amplement démontrées en ces jours caractérisés par  l'attaque fasciste la plus brutale venant du régime de l'apartheid. La classe  ouvrière noire qui est l'épine dorsale de ce mouvement  a conduit la lutte à un point culminant par une série de grèves politiques qui demandent en le défiant la fin de l'état   d'urgence et la libération des dirigeants emprisonnés.

 

Le COSATU (Congrès des syndicats Sud -Africains) récemment créé, est à la  tête des actions révolutionnaires des travailleurs. Notre glorieuse armée du peuple, UMKHONTOWE SIZWE, a intensifié ses campagnes militaires contre l'apartheid conformément au programme établi par la direction de notre mouvement qui fait de l'année 1986, l'année d' UMKHONTOWE SIZWE. Cette armée dont les racines sont profondément plongées dans les masses populaires apprend ses formations de combat à faire face à la machine militaire de l'apartheid.

 

Ainsi, camarades, sur de nombreux fronts, des millions de personnes au sein de différents groupes sont en guerre contre l'apartheid et poursuivent notre objectif stratégique de prise du pouvoir. Nous sommes heureux que les Communistes de notre pays comptent parmi ces millions, côte à côte avec les religieux, avec des personnes de convictions idéologiques différentes, avec les nationalistes et autres, tous, unis par un objectif commun : une Afrique-du-Sud unie, démocratique et non raciste.

 

Notre force est considérablement augmentée par le fait  que l'Union Soviétique, la R.D.A., Cuba , la Chine  et d'autres pays socialistes soutiennent notre lutte pour accomplir le noble objectif  de l'émancipation nationale et sociale de notre pays d'Europe occidentale comme la Suède, la Norvège, le Danemark, la Grèce et d'autres et surtout  avec  les Etats africains de la ligne de Front  et avec l'OUA en général.

 

Le Comité exécutif national de l'ANC profite de cette occasion pour rendre un chaleureux hommage au mouvement anti-apartheid britannique qui dirige le peuple britannique d'une manière conséquente et s'oppose aux cercles dirigeants de ce pays, complices du régime de génocide et d'apartheid en Afrique-du-Sud. Votre mouvement agissant en accord avec le mouvement pour une Afrique-du-sud libre aux USA, qui s'entend rapidement, a pleinement mis en évidence la faillite des politiques menées par M. Thatcher et R. Reagan pour protéger le régime de Botha de l'isolement national effectif qu'entraîneraient des sanctions économiques larges. Malgré tout, cela  reste la revendication inébranlable de notre peuple. Nous devons maintenir une vigilance constante pour faire  échouer les manœuvres mensongères de ces administrations impérialistes et des groupes tels que la Communauté Économique Européenne (CEE) dont la manifestation récente a été la visite du Ministre des  Affaires étrangères britannique Howe en Afrique-du -Sud .

 

Chers Camarades,

 

En félicitant le Parti Communiste Sud-Africain à l'occasion de son 65ème anniversaire, nous appelons toutes les forces démocratiques antiracistes engagées à l'intérieur comme l'extérieur du pays dans la lutte pour la destruction du régime criminel de l'apartheid à s'unir comme jamais auparavant. La route que nous  devons  poursuivre  est peut-être difficile et sanglante, mais elle sera plus  courte si nous la poursuivons dans l'unité.

 

Longue vie au Parti Communiste Sud-Africain !

Longue vie à l'alliance antifasciste entre l'ANC et le Parti Communiste Sud-Africain !

Longue vie à l'unité de toutes les forces démocratiques et antiracistes !

 

 

 

Winnie, Nelson et Joe Slovo

Dulcie September

Christ Hanie, Secrétaire Général du PCSA

Albert Nula du PCSA

Christ Hanie, Secrétaire Général du PCSA

Mandela et Castro



29/07/2017
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